POUR NOS FANTÔMES – Denis Parent –

Je tiens tout d’abord à remercier la Masse Critique Privilégiée de Babelio, ainsi que les Éditions JL Bertheson, pour ce sympathique envoi, dédicacé par son auteur !

Dorian Layeul (comédien) vient d’arriver à Sodhaure, la ville de son enfance. Alors qu’il éprouve le besoin de se « ressourcer » et de revoir le foyer paternel disparu, deux retraités qui semblent « gâteux » l’accueillent avec enthousiasme, le prenant pour leur fille Isabelle (oui, oui, j’ai bien écrit pour leur fille !) Enfuie (ou bannie) de la maison, sans donner la moindre nouvelle, depuis bien trop longtemps …

L’originalité du propos (plutôt inattendu) m’a immédiatement conquise. Seulement voilà, tout au long de ma lecture (je suis probablement trop cartésienne …) j’ai eu un mal fou à m’y retrouver … Conte fantastique ? Clin d’oeil symbolique ? Récit ésotérique ? Va savoir !L’écriture et le style sont tout aussi « déstabilisants » que l’intrigue elle-même …

Sandie, la soeur du protagoniste, est présente dans la maison : ça je veux bien y consentir, puisqu’elle est morte jeune … Par contre, des anciens (ok, séniles … mais quand même, ils n’en sont pas – pour autant – devenus aveugles …) qui occultent le fait qu’ils parlent à un homme … Et les habitants de cette ville, qui le prennent pour « Marek », le personnage qu’il incarne sur le petit écran ? Tous « à l’ouest » ou tous des fantômes ? …

Je suis assez déçue – je ne m’en cache pas – d’être finalement passée totalement à côté du message transmis par l’auteur … C’est ainsi : nos sensibilités sont multiples et variées, sans que nous puissions incriminer qui (ou quoi) que ce soit … Je n’ai pas du tout saisi le sens de ce roman, point final …