LA FABRIQUE – Simone Van Der Vlugt –

En 1892, Lydia Oorthuys vit à Amsterdam. Fille unique, elle vient de perdre son père (sa mère n’était déjà plus de ce monde …)

En prenant possession du bureau du défunt – et de ses papiers personnels (elle a enfin retrouvé la clé près d’un ouvrage, dans la bibliothèque …) Lydia y découvre un grand et curieux cahier noir. Son père prévoyait, avant sa brusque mort, de construire une fabrique de fromages et d’en laisser la direction à un fermier-fromager, un certain Huib Minnes …

Lydia va s’empresser de prendre contact avec l’homme et tous deux mettront en oeuvre le dernier projet du père de la jeune femme. Ils créeront ainsi, une fort précieuse complicité professionnelle (« et plus, si affinités » …)

Un roman agréable dans son ensemble, un récit (sur plusieurs décennies) mettant en exergue les tous débuts de l’émancipation féminine, dans une société qui a bien du mal (comme c’est encore le cas un peu partout en Europe) à s’ouvrir à plus d’autonomie et de liberté. Dans un monde qui est à l’aube d’un terrible et sanglant bouleversement …

Je craignais – je l’avoue – que l’intrigue, basée sur la fondation d’une fromagerie, m’ennuie au plus haut point … Mais je me trompais ! En effet, la diversité et la pertinence des sujets traités par l’auteure néerlandaise ont rapidement balayé mon inquiétude ! Du coup, j’ai pris du plaisir à cette charmante lecture ! Un assez bon moment passé aux Pays-bas, à l’entrée d’un siècle nouveau.

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